Portés entre autres par la nécessité de contribuer activement à la lutte contre le réchauffement climatique, les responsables achats intègrent désormais de manière plus systématique des critères de durabilité dans leurs stratégies d’achat, notamment au niveau des produits informatiques. Bien que cette tendance est de plus en plus fréquente au sein des organisations, il n’est cependant pas toujours évident de savoir par où commencer. Voici 5 erreurs courantes que les acheteurs IT doivent éviter pour s’assurer que leurs processus d’achats soient alignés avec les objectifs de leur organisation en matière de développement durable.

Les produits informatiques ont un impact considérable sur l'environnement et leur modèle de production et de consommation sont encore loin d’être durables.Cette catégorie de produits représente une part importante des 2 000 milliards d'euros dépensés chaque année par les pouvoirs publics européens pour l'achat de services, de travaux et de fournitures. Inclure des certifications de durabilité dans les politiques d'achat et les appels d'offres devient ainsi indispensable pour promouvoir la responsabilité environnementale et sociale dans la chaîne d'approvisionnement et créer une économie plus circulaire.

TCO Development, l’organisation derrière TCO Certified - la première certification au monde de durabilité pour les produits informatique, identifie dans ce contexte 5 erreurs courantes commises par les acheteurs en charge de l’acquisition de matériel IT:

  1. Ne pas inclure de critères de durabilité dans sa stratégie d’achat. Même si cela semble évident, cette erreur reste encore trop courante. Il est temps qu’une transformation s’opère à l’échelle de toutes les organisations.
  2. Se contenter d’uniquement imposer la conformité avec les  exigences réglementaires. De par leur rôle, les acheteurs ont le pouvoir d’influencer les comportements à l’échelle de toute une économie, en encourageant à aller au-delà des exigences légales en matière de durabilité.
  3. Planifier des cycles d’achats trop courts, conduisant à renouveler trop fréquemment les produits et à se séparer d'équipements encore fonctionnels.
  4. Penser que tous les écolabels ou certifications de durabilité sont équivalentes. Pour éviter le greenwashing, il